Clarifier permet de lever les zones d’ombre du discours de l’autre, d’éviter les malentendus, de rendre la communication fluide et authentique. Et ça permet à l’autre de mieux se connaître et de
mieux se comprendre avant de passer à l’action.
Mélissa se confie à vous en disant ceci : « Je me dis que ça ne sert à rien de lui parler vu qu’il m’a attaquée, devant tout le monde, c’est pire ! Et il a dit que j’étais trop pénible pour
causer avec lui … Il faut que je prenne mes distances, voilà … C’est con ! »
Voici 3 types de questions que vous pouvez poser à Mélissa, afin de comprendre ce qu’elle dit, y compris ce qu’elle ne dit pas :
Questions pour identifier l’émotion :
- « Que ressens-tu à l’idée de prendre tes distances ? »
- « Comment te sens-tu par rapport à son attaque ? »
- « Ça te blesse qu’il t’ait dit ça devant tout le monde ? »
Questions pour comprendre ce qui met l’autre en émotion :
- « Qu’est-ce qui t’ennuie dans cette attaque ? »
- « Comment t’a-t-il concrètement parlé devant tout le monde ? »
- « Ce qui t’a déplu, c’est : l’attaque, le fait que ce soit devant tout le monde, la manière dont il t’a ‘attaquée’ ? »
- « Ce qui t’a touchée, c’est qu’il t’ait dit que tu étais trop pénible pour causer avec lui ? »
Questions sur les freins et les leviers à l’action, ce qui empêche et motiverait l’écouté à se sentir mieux et à se sortir de sa situation pénible :
- S’il ne l’avait pas fait devant tout le monde, ça changerait quelque chose ?
- S’il ne t’avait pas attaquée comme ça, ce serait différent ?
- Que penses-tu qui va se passer si tu lui en parles ? Si tu prends tes distances ?
- Qu’est-ce qui t’empêche de lui parler ?
- Si tu pouvais, tu voudrais lui parler de quoi ?
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