Quel feedback renvoyer au travail ?

Face à des clients, un chef ou des collègues pénibles, que dire pour reconnaître votre interlocuteur, tout en faisant valoir vos limites et vos envies ?

Partir de la qualité de l’interlocuteur

Vous soulignez l’intention positive de votre vis-à-vis, son talent, sa ressource, sa qualité fondamentale. Puis vous nommez ce qui vous pose problème, la limite de cette qualité, en quoi elle devient dérangeante parfois.


« Tu as un contact chaleureux avec les gens et c’est super que tu passes du temps à répondre aux questions des clients et à les rassurer ! Et à la fois j’ai l’impression que certains clients, comme Madame Fantois, en demandent toujours plus et qu’ils sont impossibles à rassurer complètement … Et donc je me questionne sur l’intérêt de prendre autant de temps pour répondre à toutes les demandes. »

Partir du piège de l’interlocuteur

Vous expliquez en quoi le piège de l’autre est problématique : exemples concrets où l’attitude ne convient pas, difficultés face à la caricature de la qualité ou la répétition des mêmes comportements. Vous mettez le piège de votre vis-à-vis en perspective avec sa qualité.

« Quand je te vois travailler, j’ai parfois l’impression que tu fonces avant de te poser certaines questions. Et du coup y a des couacs dans l’organisation des événements. Par contre tu vas vite et ton efficacité est précieuse. Ça c’est indéniable !»

Reconnaître la progression de l’interlocuteur

Vous constatez la progression de votre vis-à-vis, les efforts qu’il a déjà consenti à fournir :
« Je vois bien que depuis un petit temps tu fais attention à répondre à mes mails plus vite. Ça me fait plaisir ! »

Reconnaître les micro-changements positifs, ça motive l’autre à coopérer plutôt qu’à vous tirer dans les pattes !

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